Anna Waisman | Artiste de l’abstraction lyrique
26 juillet – 21 septembre
Anna Waisman en 1994 © Jacky Azoulay
Anna Waisman (1928-1995) émerge tel un phénix des cendres de l’Europe d’après-guerre. Elle est danseuse étoile à l’Opéra de Strasbourg mais sa quête insatiable de perfection finit par consumer son corps. En 1958, telle une alchimiste moderne, elle transpose sa maîtrise du mouvement et de l’espace dans l’énergie de la pierre et le rythme de sa peinture. Armée d’un simple tournevis et de tenailles, elle fait des berges de la Seine son atelier à ciel ouvert, sculptant les vestiges du viaduc d’Auteuil. De ces pierres délaissées nait un langage artistique unique, où figures bibliques et réminiscences de danse s’entremêlent dans une esthétique néo-figurative qui saisit le sculpteur Zadkine.
Nous avons choisi de faire coïncider cette rétrospective à la fois patrimoniale et d’un matrimoine avec les Journées Européennes du Patrimoine 2025. Sibylle Blumenfeld, représentante d’Anna Waisman, interprète hors-pair de son oeuvre, animera cette exposition par ses conférences.
Samedi 13 septembre à 20h30
« Cette chose indispensable qui reste invisible »
Lecture théâtrale de la correspondance d’Anna Waisman avec le philosophe André Neher, par les comédiens Flore Grimaud et Yannick Debain.